Dans Minecraft, le piston est un bloc redstone capable de pousser des blocs ou des entités lorsqu’il reçoit un signal. Il peut déplacer jusqu’à douze blocs d’un coup, ce qui en fait un outil indispensable pour créer des portes cachées, des ponts rétractables, des pièges ou des systèmes automatisés. Pour l’obtenir, il suffit de combiner des planches, de la pierre, un lingot de fer et de la poudre de redstone. Une fois fabriqué, il se place face au joueur et peut être activé par n’importe quelle source de courant redstone, avec quelques règles et limites à connaître pour l’utiliser efficacement.
Avant de passer aux montages complexes, il est essentiel de comprendre ses bases : comment l’obtenir, comment il fonctionne, quelles sont ses limites et comment l’utiliser efficacement.
Table des matières
Obtenir un piston

La méthode la plus courante pour obtenir un piston est la fabrication. Il n’existe pas de version naturelle courante de ce bloc, à part quelques exemplaires générés dans les temples de la jungle ou certaines structures spéciales, mais c’est rare.
La recette demande des ressources faciles à collecter en début de partie :
- 3 planches (n’importe quelle essence)
- 4 blocs de pierres (cobblestone)
- 1 lingot de fer
- 1 poudre de redstone

En plaçant les éléments dans une table de craft, vous obtiendrez un piston et il sera prêt à être utilisé tel quel ou à être transformé en piston collant en y ajoutant une boule de slime.

Côté minage, un piston peut être cassé avec n’importe quel outil et être récupéré, mais la pioche reste le moyen le plus rapide. La vitesse de destruction dépend du matériau de la pioche : plus elle est efficace, plus le bloc se brise rapidement.
Placer et orienter un piston
Lorsqu’on pose un piston, sa tête s’oriente toujours vers le joueur. C’est cette face qui se déplacera lors de l’activation.
Le piston peut être alimenté depuis presque toutes les directions, à l’exception de la face avant (la tête). On peut l’activer avec un levier, un bouton, une plaque de pression ou tout autre composant de redstone.
En Bedrock Edition, la redstone placée à côté d’un piston redirige automatiquement le courant vers lui. En Java Edition, il existe une particularité appelée quasi-connectivité : un piston peut parfois être alimenté par un bloc situé au-dessus de lui, même sans connexion directe, ce qui permet de concevoir des détecteurs de mise à jour (BUD Switches) ou des montages très compacts.
💡 Astuce pour orienter un piston
Le piston pousse toujours dans la direction de sa tête en bois au moment où vous le placez. Pour le faire pointer vers une direction précise, tenez-vous face à la surface où vous voulez que la tête apparaisse, puis placez le bloc avec un clic droit (ou l’action de placement habituelle).
Par exemple, si vous voulez qu’il pointe vers le haut, placez-le sur le dessus d’un bloc en regardant vers le bas. À l’inverse, pour qu’il pousse vers le bas, placez-le en visant le dessous d’un bloc.
Comprendre son fonctionnement

Dès qu’il reçoit un signal, le piston commence à s’étendre. Le mouvement est rapide : en moins d’un dixième de seconde en Bedrock, ou légèrement variable en Java selon la manière dont il est alimenté. Lorsqu’il pousse, il peut déplacer jusqu’à 12 blocs alignés devant lui. Si la chaîne dépasse cette limite, il ne bougera pas.
Un piston classique pousse un bloc mais ne le ramène pas. Pour avoir un mouvement aller-retour, il faut un piston collant. Celui-ci ramène le bloc sur lequel il est attaché lorsque le courant s’arrête, ce qui est indispensable pour les portes rétractables ou les ponts amovibles.
Un point important : les pistons interagissent aussi avec les entités. Si une créature ou un joueur se trouve dans la trajectoire, elle sera repoussée. Dans certains cas, cela peut même provoquer un étouffement si le piston pousse un bloc solide contre un joueur.
Limites et blocs spéciaux
Le piston ne peut pas tout déplacer. Certains blocs sont immuables comme la bedrock, le portail de l’End, les blocs de commande, ou l’obsidienne. D’autres, comme les coffres ou les fours, contiennent des données internes qui les rendent immobiles en Java Edition (mais pas toujours en Bedrock).
Les blocs fragiles comme les torches, les fleurs ou les rails se cassent lorsqu’ils sont poussés. Quelques exceptions existent : par exemple, les tapis se déplacent facilement car ils considèrent presque tout comme un support valable, et certains rails peuvent être déplacés à condition de rester posés sur une surface stable.
Ces limitations sont importantes à connaître pour éviter qu’un mécanisme ne se bloque ou se casse lors de son activation.
Jouer avec les blocs collants


L’une des utilisations les plus créatives du piston passe par les blocs de slime et les blocs de miel. Ces blocs, lorsqu’ils sont poussés, entraînent avec eux tous les blocs adjacents qui peuvent bouger.
Cela permet de déplacer des structures entières d’un seul coup, à condition de ne pas dépasser la limite des 12 blocs. Les blocs de slime et les blocs de miel ne collent pas entre eux, ce qui permet de concevoir des systèmes indépendants fonctionnant côte à côte.

En revanche, le piston B ne peut pas bouger, car le bloc de diamant qu’il essaie de pousser est bloqué par l’obsidienne. Du coup, le bloc de slime, collé à ce bloc de diamant, refuse aussi de se déplacer.
Certaines surfaces, comme la terre cuite émaillée, peuvent être déplacées mais ne collent à aucun bloc, ce qui est utile pour séparer les parties mobiles d’un mécanisme.
Conclusion
Le piston est à la fois un bloc simple et un élément fondamental de l’ingénierie Minecraft. Comprendre son fonctionnement et ses limites, savoir quand utiliser un piston collant, apprendre à gérer la redstone qui l’alimente… tout cela ouvre la porte à des créations aussi pratiques qu’impressionnantes.
En partant des mécanismes de base et en expérimentant, tout joueur débutant peut rapidement évoluer vers des systèmes dignes des meilleurs ingénieurs redstone.