[Map] Napolis – City in the Ocean [1.9]

Perdue au milieu de l’océan, loin de toute civilisation humaine, Napolis est une véritable discontinuité dans cette étendue bleue qui l’entoure, semblant défier de toute sa hauteur l’immensité océanique. Mais, même si on la mettait aux côtés d’autres îles, elle n’en resterait pas moins singulière. Conçue par un peuple dont l’opulence vient de ses campagnes militaires victorieuses, seuls contacts avec les autres civilisations, l’île et les bâtiments qui s’y trouvent sont uniques en leur genre et sans commune mesure, leur beauté et leur immensité faisant écho à la puissance de leurs bâtisseurs.

Le port par lequel on accède à Napolis est somme toute assez simple, et les bateaux qui y mouillent sont des voiliers de divers tonnages. À la simplicité du port s’oppose la présence de plusieurs monte-charges témoins de l’activité maritime de la ville. Et, si son isolement et son apparat ne semblent pas la prédisposer à un siège, ce serait porter un jugement hâtif que de l’affirmer. En effet, de nombreux créneaux hérissent les toits des bâtiments périphériques de la ville, tous perchés sur des rochers. De plus, l’accès à la ville se fait par une unique entrée, que son étroitesse rend facile à défendre.

Même une fois dans la ville, Napolis conserve son caractère militaire, forgé au fil de ses campagnes guerrières, au travers des chemins sinueux qui s’y trouvent, semblables à des chemins de ronde. Néanmoins, la ville n’a rien d’une place forte et ses architectes l’ont avant tout conçue pour le plaisir des yeux et à la gloire de la grandeur de ses habitants. Les premiers bâtiments, déjà, font montre de la puissance de la ville, trois tours rivalisant en grâce et en hauteur accueillant le voyageur. Quand on s’éloigne de son entrée, les chemins de Napolis s’élargissent, et la ville prend un aspect plus animé, se dotant d’une place publique, de ruelles larges, le tout en conservant un environnement naturel, en témoignent les arbres et cours d’eau, enjambés par de fins ponts de pierre, qui s’y trouvent.

Globalement, l’architecture de Napolis se définit par deux caractéristiques majeures : couleur et toits en dôme. Ce premier élément est d’ailleurs omniprésent, teintant chaque vitre et toit de la ville. Une exploration plus poussée de la ville le confirmera et on pourra ainsi découvrir des exploitations agricoles en marge de la ville, mais aussi, en suivant le chemin principal, accéder à un second quartier de la ville, annoncé par une immense statue féminine entourée de bâtiments tout aussi démesurés, à vocation religieuse. Puis, un large pont vient enjamber le profond à-pic creusé par une rivière s’écoulant plus bas, permettant la jonction entre les différentes parties de Napolis. Ce pont, parsemé d’échoppes d’une façon qui n’est sans rappeler celle du Rialto à Venise, permet d’accéder à une tour aux multiples usages. À la fois bibliothèque et point de jonction, son toit est percé par un glaive de plusieurs mètres de longueur.

Point de jonction, donc, car cette tour est en fait entourée par le cours d’eau susmentionné, qui sépare le reste de l’île par un fossé d’une largeur colossale. Le pont qui l’enjambe est donc renforcé par deux pylônes et sa solidité ne peut être mise en doute, vue son épaisseur, à tel point qu’on pourrait croire qu’il s’agit d’une tour renversée. Et c’est en suivant le chemin qui s’ensuit que Napolis réserve sa plus belle surprise : un immense palais. D’une taille surdimensionnée, il écrase le reste du paysage et s’impose comme la quintessence du style architectural de la ville : colorée, parsemée de dômes, il symbolise la puissance de Napolis et le fait bien : solidement campé sur ses appuis, le palais semble indestructible, prêt à résister au passage du temps.

Screenshots :

Vidéo :

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Vidéo de PixelBiester.

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[1.9] Napolis – City in the Ocean

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